14/04/2013

Quartet

Synopsis : au cœur de la campagne anglaise, dans une paisible pension qui accueille musiciens et chanteurs d'opéra à la retraite, la préparation du concert annuel est perturbée par l'arrivée de Jean, soprano, éternelle diva, précédemment femme de l'un des résidents. Admirations, rancunes anciennes et blessures jamais cicatrisées viennent un temps troubler la sérénité des résidents. Mais l’orgueil, l’amour de Verdi, de la scène, du jeu, et… l’amour tout court auront raison de tous les obstacles.
 
Malgré les quelques critiques un peu méprisantes - qui en faisaient un film "facile", "sans surprise", "au scénario paresseux" - je n'ai pas boudé mon plaisir devant "Quartet". Sur le thème de la vieillesse, des souvenirs heureux et des regrets parfois, mais aussi de l'éternelle ressource humaine, Dustin Hoffmann réalise un spectacle réellement émouvant, autour de magnifiques acteurs (Maggie Smith extraordinaire).
 
Tous les mélomanes apprécieront cet hommage aux talents, avec notamment la présence parmi les pensionnaires de Beecham House d'une quinzaine d'anciens membres d’orchestres britanniques et chanteurs, reprenant leurs partitions pour l'occasion (le générique de fin les signale avec leur photo lorsqu’ils étaient en activité). Entre "Indian Palace" et "Si l'on vivait tous ensemble", un film malicieux, chaleureux et tendre, nouvel hymne à la sagesse qui nous vient avec le temps…
 
Regardez la bande-annonce (clic)
 
"Ce coup d’essai est à l’image de son auteur : juvénile et enthousiaste. Entourés par d’authentiques musiciens et chanteurs tous septuagénaires, les quatre principaux interprètes - eux sont simplement comédiens, on ne les entend pas chanter, donc doublés - ont bien l’âge de leurs artères, mais un talent qui, lui, n’a pas d’âge. Ils ont nom Maggie Smith (78 ans, et une allure impériale), Tom Courtenay (magnifique d’émotion rentrée, d’aristocratique élégance et d’éternel amour), Billy Conolly et Pauline Collins. A eux quatre, ils résument tout à la fois le fardeau de la vieillesse, la rage de vivre encore, la passion de continuer ce que l’on a toujours aimé faire et, tout simplement, le désir d’aimer, encore et toujours. A eux quatre, ils vous feront rire et pleurer avec, toujours, une élégance souveraine." [Annie Coppermann - Les Echos]

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